


Shakespeare, when he turned to dramatising the chronicles, and looked at the somewhat ramshackle attempts of other playwrights, developed a distinct dramatic kind, the History Play, dialectical in conception, generically hybrid, with no shyness about anachronism. 10.ġIn Elizabethan drama, representations of kingship or individual kings are on the whole no laughing matter. 1 Andrew Gurr ed., King Richard II, the New Cambridge Shakespeare, 1984, p.C'est là un moyen d'inscrire la monarchie dans la durée, mais qui exige qu'on fasse constamment la promotion de la famille royale, ce qui nous éloigne beaucoup des anciennes conceptions fondées sur le mystère de la royauté et sur les arcanes du pouvoir. La Folie de George III révèle le caractère à la fois pratique et précaire de la monarchie georgienne, puisque le roi est censé se conformer à une double contrainte, celle d'assumer son devoir de roi tout en étant un homme comme les autres. Les nombreuses allusions que Bennett fait à Shakespeare montrent que La Folie de George III est, au moins en partie, une méditation sur les rois shakespeariens, suggérant ainsi que le texte doit être compris à la lumière du contexte des pièces de Shakespeare.

La pièce de Bennett sur le roi George III était en effet un sujet idéal pour mettre en scène les difficultés de la famille royale d'Angleterre, la dynastie des Windsors, et la continuité qu'elle offre avec la dynastie georgienne des Hanovre. Le jeu des allusions dans La Folie de George III illustre la vogue actuelle de modernisation de Shakespeare au théâtre et à l'écran.
